A besoin de reconnaissance - Dort assez peu - Se shoot presque au café - A berné les psychiatres pendant des années - A besoin d'ordre et de rangement - Est un maniaque de la propreté - Est d'une loyauté indéfectible envers sa famille - A toujours manipulé les enfants plus jeunes que lui - Déteste pratiquement tout le monde hormis sa famille - Traine dans les quartiers glauques très souvent - Est très attirée par rousses aux yeux verts - Déteste qu'on l'appelle "bâtard" - Est un tueur sadique et particulièrement violent - N'attaque que des jeunes femmes - A horreur du bazar et de la puanteur - Aime le calme - Est recherché par la police sous le nom de l'Ecorcheur du Culpucier - Est très respectueux envers son père - Voudrait tellement lui plaire qu'il peut se laisser aveugler - A un mode opératoire précis et violent - A une signature très particulière qui lie tous ces meurtres - Aime particulièrement ce qu'il fait - N'a jamais torturé d'animaux - N'a aucun scrupule ni aucune pitié - Si il a décidé de vous tuer, rien ne lui fera changer d'avis


Il fait noir, complètement, elle ne voit même pas ses mains, elle ne voit absolument rien. Mais à défaut de voir, elle entend. Elle entend ce qui se passe dans la pièce d'à-côté, elle entend le raclement du métal contre le métal, comme si on aiguisait un couteau, elle entend de la musique, ça ressemble à du blues, elle entend une voix d'homme qui chantonne...Elle ne sait pas où elle est, elle ne sait pas pourquoi elle est là mais elle sait que cet homme qu'elle entend ne lui veut aucun bien, elle le sent. Elle halète, elle gémit et elle a peur en entendant des pas venir par ici, venir droit vers elle. Quand la porte s'ouvre, elle est éblouie, elle ne voit qu'une silhouette auréolée d'un halo pâle. Elle supplie mais il l'attrape et l'emmène, la trainant par le bras dans la pièce d'à-côté beaucoup plus grande que son placard, vers une table comme dans les morgues, éclairée comme un bloc opératoire. Elle n'a plus peur maintenant, elle est littéralement terrifiée, elle hurle à s'en casser la voix, elle se débat de toutes ses forces mais il est beaucoup plus fort qu'elle et la hisse sans peine sur la table où il l'attache avec des sangles en cuir, poignets, cheville et même cou sont entravés. Elle ne peut plus rien faire d'autre que hurler, à plein poumon, en espérant qu'on l'entendra. Il lui plaqua sa main sur la bouche, un doigt sur la sienne avec un "shhh" faible et un large sourire. Il adore ça et elle s'en rend compte, elle voit qu'il va le tuer, elle le voit plus clairement que tous les gens qu'il connait et côtoie, elle regarde le monstre dans les yeux, droit dans les yeux, comme toutes ses autres victimes avant elle. Et elle sait que rien ne va l'arrêter, personne ne l'entendra hurler, peut-être même que personne ne trouvera son corps, que personne ne saura ce qui lui est véritablement arrivé...Il la regarde longuement, elle est belle, vraiment, avec de beaux cheveux auburn et des yeux bleus clairs, elle est fine, bien habillée, elle prend soin d'elle...Elle s'attend à être violée puis tuée, ce n'est pas comme ça qu'il fait. Ce n'est pas le sexe qui le motive, ça ne l'intéresse déjà que peu au quotidien. Il est bien plus sournois, il est bien plus cruel et mauvais. Ce n'est pas son corps qu'il veut, ce qu'il aime, c'est sa souffrance, ses cris...Il tourne autour de la table, il ne fait rien d'autre que l'observer. Elle le suit des yeux, terrorisée, elle ignore quand ça va commencer, elle voudrait qu'il arrête de la faire attendre...Il sort un couteau de chasse, c'est un cadeau de son père quand il était adolescent. Elle gémit et ferme les yeux, elle ne veut pas voir ça. Mais il ne se passe rien, il ne fait rien, elle rouvre un oeil prudemment, il est juste là devant elle, à le regarder avec un sourire. Il lui coupe une mèche de cheveux, ça la fait couiner lamentablement. Il la noue soigneusement en une petite tresse et la met dans sa poche, elle le regarde faire, toujours aussi apeurée. Il joue avec elle, comme avec un petit animal, comme le chat sadique et sa malheureuse proie...Il fait sauter les boutons du chemisier un à un avec la pointe de son couteau. Elle tremble quand il enlève le moindre bout de tissu, déchirant et découpant, jusqu'à ce qu'elle soit complètement nue. Il la trouve vraiment belle, il pose la pointe du couteau sur son ventre, au dessus du nombril. Il a une furieuse envie de la dépecer mainteant, mais il va se retenir, il n'aime pas quand les choses vont trop vite, il aime prendre son temps avec ce genre de choses. Il sort une petite lame de rasoir pour la taillader sur les cuisses, c'est superficiel, mais ça saigne. Elle pousse des gémissements et des petits cris. Elle tire sur les sangles, agitée et souffrante, pourquoi fait-il ça ? Elle ne comprend pas et son esprit ne peut y réfléchir, son esprit est omnibulé par la douleur. Il continue, couvrant l'intérieur de ses cuisses de coupures écarlates, et passe ses doigts sur les plaies, la faisant couiner. Il aime le sang, depuis longtemps, ça lui fait prendre son pied. Il vient lécher ce liquide rouge, elle frémit de peur et de douleur, il s'en lèche les babines, il jubile. Mais il se redresse vite, il va se laisser emporter si il continue...Il se retourne un instant, pour respirer, pour se calmer, il se contrôle depuis le temps qu'il fait ça, mais il est parfois fébrile face au plaisir que tout ce petit jeu sadique lui procure. Elle est gémissante, mais elle a encore toute sa tête, elle ressent encore tout, elle a conscience de tout. Bientôt, elle aura tellement mal qu'elle divaguera...Il a l'habitude, il sait comment faire, il est devenu un véritable expert. Il la laisse souffler deux minutes, en cherchant quoi faire ensuite...Il attrape son briquet et un fer, comme pour marquer les boeufs, en forme de serpent ondulé. Il ne le fait pas toujours, il aime bien mais ce n'est pas sa signature. Elle hurle en comprenant ce que c'est, en le suppliant de ne pas faire ça, elle essayait de lui faire prendre conscience qu'elle était humaine, qu'elle ressentait des choses. Mais il le savait bien, ça n'avait aucun intérêt de torturer quelqu'un qui n'en a pas conscience. Il sourit méchamment, il adore faire ça, lui faire comprendre qu'il ne s'arrêterait pas un instant. Il rit, il est content de lui avoir fait peur, il repose le fer. Il vient tout prêt d'elle, elle en tremble quand ses lèvres touchent l'oreille de cette charmante créature. Il veut jouer à un jeu, elle va le supplier de lui couper sa petite main droite...Elle le regarde avec cet air terrifié, les larmes aux yeux. Il entaille, il découpe, il arrache et elle hurle, elle hurle comme jamais, il la fait souffrir plus que n'importe quoi avant ça. Elle pleure en s'agitant, à la limite des spasmes, elle finit par le supplier d'arrêter, de lui couper la main. Il sourit en s'arrêtant pour la regarder, "j'ai gagné" souffle-t-il joyeux. D'un soudain et puissant coup, la main tombe. Elle convulse presque, elle se sent mal, elle est fiévreuse et délirante. Il fait un garrot, si elle se vide de son sang, ça n'a plus aucun intérêt. Il va la remettre dans cette petite pièce sombre, c'est un genre de placard, dans l'appartement qu'il possède pour ses petits jeux. Il nettoie son matériel, il se débarrasse de cette main et rentre chez lui, pour quelques heures, juste trois petites heures où il dort à peine. Il n'a jamais beaucoup dormi, même enfant, c'était déjà le cas. Son père a été vaguement inquiété, mais ça n'a jamais été plus qu'une vague inquiétude. Jusqu'à ce que ça devienne trop évident...Mais ce n'est pas important, il vit parfaitement bien en ne dormant pas plus de quatre heures par nuit...Il revient quelques six heures plus tard pour remettre sa proie sur la table de torture. Elle est ailleurs, dans le gaz, elle ne pourrait même pas profiter de la suite du programme, ce qui est dommage d'ailleurs, il a encore plein de choses à faire...Mais il va quand même continuer, encore un peu, pour son plaisir, parce qu'il aime ça...Il continue de la taillader, sur les bras, elle hurle encore un peu avant de tomber inconsciente, elle n'est plus capable de rien sentir, elle ne sert plus à rien. Elle était belle, mais pas assez forte, certaines peuvent supporter bien plus que ça avant de s'évanouir. Tant pis. Elle a presque l'air paisible maintenant, il va s'en souvenir comme ça, plaisible et endormie. Il la regarde encore un peu, avant de la marquer au fer, sur l'épaule, elle hurle et se réveille, normal avec la douleur que ça inflige. Il en profite pour s'attaquer à sa peau, elle est de porcelaine et si douce...La douleur est si terrible que c'est ça qui la tue. Mourir de douleur, c'est inimaginable pour la plupart des gens, subir une douleur si intense que le coeur lâche, tout simplement. Il la laisse là, elle ne l'intéresse plus, il va simplement s'occuper de cette peau. Il ne pourra pas la garder si elle n'est pas tannée. Cela lui prend du temps, mais il va la mettre dans la dernière pièce de cet appartement. Il y en a d'autres, une vingtaine, accrochée là comme des trophées immondes. Les peaux, il les laisse là, les cheveux, il les garde là où il vit. Il accroche son nouveau trophée avec les autres, c'est le vingt-sixième. La vingt-sixième victime...Il est un tueur dangereux, un tueur né, il adore ça et il ne s'arrêtera jamais. Son père a compris ça depuis longtemps, il s'en sert même parfois, car il n'y a qu'une chose que le fils aimerait par dessus tout, c'est faire vraiment parti de cette famille. Et ni le fils, ni le père ne sait pourquoi il est un tel monstre...Peut-être que les fruits du viol ont la violence dans le sang et qu'ils seront ainsi, parce qu'ils sont nés dans la douleur...Le corps de la malheureuse finit dans le Culpucier, comme toujours. Il les laisse toujours trainer dans ce quartier, parce qu'ici personne ne s'occupe d'une fille morte. Tout le monde se fit qu'un tueur en série agisse dans les rues des bas-fonds, la police ne va pas se mêler de ça. Mais il y a cet homme, ce lieutenant qui est obsédé par ces filles assassinées, et le tueur sait qu'il est traqué. Il trouve ce jeu distrayant en fin de compte. Il rentre au studio où il amène ses victimes, après cette sortie dans les bas-fonds. c'est un endroit petit, très bien isolé, personne n'a jamais entendu les cris. Il range et nettoie tout avec un grand soin, il est maniaque et veut que tout soit impeccable. Il est très minutieux avec ça, ça l'aide à cloisoner les choses. Parce que pour l'instant, il se maitrise, il se contrôle, il ne tue pas la moindre femme qu'il voit passer...Mais un jour, la folie rompera tout équilibre et il sombrera définitivement. Il n'en a pas conscience encore, il est trop heureux de ce qu'il fait, il est incapable de comprendre qu'un jour, il finira sans doute au bout d'une corde sur la place du Donjon Rouge. Il ne vit pas dans ce studio où il tue, il vit dans le centre-ville, là où il y a du bruit et de l'animation, là où il peut trouver des proies par dizaines. Car il ne tape jamais dans les moches, le sales et les pauvres, il n'aime que les belles femmes, celles qui ont une vie, celles qui manqueront à des gens. Il n'a pas beaucoup d'amis, une seule est réellement très proche de lui, il sort souvent seul et a même un travail. Un travail pour en savoir plus sur les filles vulnérables, il est officier de police aux moeurs, il se renseigne sur les affaires en cours, sur ses affaires. Mais il aime bien son travail malgré tout, il l'adore même, c'est palpitant au fond...Mais il ne ressent pas un vrai plaisir à faire ça. Le seul plaisir qu'il ressent est la joie de tuer et le sadisme qu'il montre à ses victimes. Il n'a aucune empathie, aucun sentiment, il est juste un tueur, un monstre. Mais depuis quelques temps...Il a trouvé quelqu'un comme lui, cette amie, cette femme, elle est tout aussi violent, bien plus folle. Il ne l'aime pas, elle oui. Comment est-elle tombée amoureuse de lui ? Il ne le sait pas, mais cette fille l'excite, elle aime l'entendre parler de ses tueries à elle, il aime qu'elle l'aime. C'est bien la seule femme avec qui il couche...Il n'y qu'avec elle qu'elle qu'il se laisse aller. Avec tous les autres, il se cache, il a berné tout le monde, ils sont rares ceux à savoir. Et pour cause, ils sont deux. Cette femme et son père. C'est ainsi qu'il a survécu pendant des années...Mais au fond, il n'est qu'un bâtard de plus, il n'est pas un Bolton, juste Ramsay Snow.