La douceur de la couette était divine et sensuelle. De légères bouclettes doré semblable à celle d'un ange sortait timidement de la couette qui dissimulait son corps de rêve. Après une dure soirée de travail, il avait rejoint en secret son patron pour passer une nuit torride et magique. Pourtant, bien qu'il soit en couple sa situation ne l'empêchait pas de batifoler avec d'autres. Impétueux de nature, il savait que son amour le trompait aussi. Alors, pourquoi n'en ferait-il pas de même ? Émergeant doucement de la couette, prit grands soins d'étirer son corps endoloris sous l'effort nocturne. Le soleil qui envahissait la pièce depuis quelques heures déjà eut vent de le mettre de mauvaise humeur laissant un léger marmonnement s'échapper de ses lèvres aussi douces qu'un flocon de neige fraîchement tomber. Observant part habitude à côté de lui, il nota que son compagnon de la vieille était déjà debout. Des pas dans la pièce voisine lui affirmait que c'était bien le cas. Un bruit de cafetière laissait pensée qu'Olyvar lui porterait le café et ce fut bien le cas. Un sourire alluma dont doux visage. Il savait que cela lui attirerait à nouveau les remontrances répétées de Renly et sa jalousie. Mais il ne pouvait refuser les avances de son amant. Cette douce romance lui coûterait cher. Mais il préférait vivre au jour le jour, sans se soucier de quoi que ce soit.

Le blondinet vînt s'asseoir au bord du lit. Baisa un court instant les lèvres de son amant puis pris la tasse que ce dernier lui offrait. Le rêve continuait toujours, était-il bien réveiller ? Le passage à la réalité lui fit l'effet d'une bombe lorsqu'il prit le temps de consulter son téléphone. 25 appels manqués de Renly. Un soupir franchit les lèvres. Le blondinet vînt s'asseoir au bord du lit. Baisa un court instant les lèvres de son amant puis pris la tasse que ce dernier lui offrait. Le rêve continuait toujours, était-il bien réveiller ? Le passage à la réalité lui fit l'effet d'une bombe lorsqu'il prit le temps de consulter son téléphone. 25 appels manqués de Renly. Un soupir franchit ses lèvres. Cherchant de son regard l'endroit où il avait laissé ses vêtements la veille, il se leva. S'habilla puis senti son amant l'enlacer : « - il faudrait-peut-être lui dire tu ne penses pas ? ». Pourquoi diable fallait-il qu'il en rajoute une couche. Mais au fond de lui Loras savait que son amant avait raison. « - Si je l'informe de notre relation je le pers. » Le blond était sec dans ses paroles. Ne se laissant pas démonter son compagnon renchérit sur un ton plus calme : « - Tu sais bien que sa ne durera pas Loras et que tôt ou tard il apprendra la vérité sur nous deux. Il serait plus sage que tu le lui dise toi. Les dégâts serait moins douloureux. » Son regard sur l'horizon, observant le soleil réchauffer la ville, Loras ne savait quoi faire. Son coeur était pris entre deux hommes tout deux différents. « - Je n'ai pas encore pris de décision et je ne tiens pas à le perdre. » Cette réplique eut bon de froisser son compagnon de couche passa une main sur son visage :« - Il faudra bien pourtant que tu te décides de choisir lequel de nous deux. Je ne tiens pas rester dans l'ombre toute ma vie. Bien que votre couple face la couverture des magazines. » Feintant d'ignorer la réplique de son cadet, Loras prit sa veste, rangea avec soin son téléphone dans l'une des poches puis se dirigea d'un pas vif et déterminer. Son compagnon l'attrapa par le bras. Envahit par la peur de ne plus le revoir puis, comme s'il avait lu dans ses pensées, le jeune mannequin déposa un tendre baiser sur son front : « - je te tiendrais informé de la situation ne t'en fais pas. » Sur ces derniers mots, Loras franchit la porte des appartements d'Olyvar pour rejoindre la villa de son fiancé.

Arpentant les rues de la ville comme il le faisait si souvent, le blond était perdu dans ses pensées. Ce demandant comment annoncer à son fiancé qu'il le trompait. Bien que depuis quelques temps ce dernier le soupçonnait et réagissait très mal face à cela. Crise de larmes et disputes était la source quotidienne du jeune mannequin ses temps-ci. Il était vrai que quelques mois avant cela le bond, avait surpris son homme et sa soeur cadette s'embrasser dans le salon. Suite à cet incident il s'était rapproché de son ami et depuis ce qui aurait dû être l'histoire d'un soir ce reproduisait assez souvent lorsque les deux hommes travaillaient tard le soir. Au fond de son coeur, Loras savait qu'il aimait Renly. Mais son caractère vif et butté l'empêcher de lui pardonner d'avoir embrassé sa soeur Margeary, peut-être qu'avec le temps il y parviendrait pour l'heure ce n'était pas le cas. Toutefois, il se sentait tout aussi coupable que son amant. Et il savait que la situation dans laquelle il se trouvait était peut-être sans échappatoire. Prenant son courage à deux mains le jeune homme frappa doucement à la porte puis entra. Une fois dans la villa , Loras découvrit une lettre posée sur la table. Une lettre écrite de la main de son cher et tendre. Une boule naissante au milieu du ventre, le jeune blond s'empara du papier les mains tremblantes et lu les premières lignes. « Cher Loras, lorsque tu liras ses lignes il sera probablement trop tard. Malgré mes efforts je n'ai pu te retenir. Tu l'aimes, il t'aime. Nous nous déchirons chaque jour un peu plus et cela me brise le coeur. Peut-être n'ai-je pas été le compagnon idéal. Dans ce cas pardonne le moi. Je regrette sincèrement de ne pas avoir été à la hauteur de tes attentes. Je veux simplement une chose c'est que tu sois heureux. ». Après avoir lu ses quelques lignes, l'inquiétude du jeune blond s'accentua. D'abord, le choc car, il savait que son petit ami dépressif ses temps-ci puis enfin lorsqu'il fut prêt attrapa son téléphone est composa alors son numéro. La sonnerie retentis dans la pièce voisine qui n'était autres que la salle de bain. Comprenant la gravité de son acte, en une fraction de seconde le blond était dans la salle de bain découvrant son amour inerte.

Il n'avait pas dormi depuis l'incident. Assis sur le fauteuil de la petite chambre attendant un signe. Les médecins n'avaient guère d'espoir. Entre les cachets avalés et les cicatrices profondes sur ses avant bras le destin de Renly reposait seul entre les mains des dieux. Bien que pas croyant de nature, Loras priait sans cesse ignorant ce que cela donnerait. Au lendemain matin du troisième jour, Renly ouvrait les yeux. Sentant sa main qui serrait la sienne, le blond leva la tête. Le visage inondé de larmes. Si son petit ami se trouvait sur ce lit c'était avant tout de sa faute. La fatigue accumulée au cours de ses derniers jours, avait aidé Loras à y voir plus clair dans son jugement. Son rayon de soleil était revenu. Les dieux ayant répondu à ses prières les plus secrètes c'était pour lui un signe de renouveau tant attendu . Sentant la joie envahir son cœur le blond ne savait que faire. Il resta assit simplement puis voyant son tendre prendre conscience de l'endroit où il ce trouvait, le jeune Tyrell ne pu s'empêcher de lui dire : Loras n'avait pas fermé l'oeil depuis le drame. Il était là, assis sur le fauteuil la chambre dans laquelle se trouvait Renly qui dormait toujours. Attendant probablement un signe. Perdu comme il l'était, Loras avait réussi à prendre contact avec sa soeur qui était en repos aujourd'hui. Cette dernière était venue dès qu'elle avait reçu l'appel de son cher frère. Margeary adorait son frère et le voir aussi mal la jeune femme ne le tolérait pas. Elle qui avait toujours veillé de près ou de loin à leurs bonheurs le voilà qu'aujourd'hui c'était tout autre. La Tyrell possédait toujours les atouts pour redonner le sourire à son frère. Aussi, c'est ce qu'elle entreprit de faire dans l'attente d'un signe de Renly. Deux cafés en main, la jeune femme s'assit aux côtés de son frère et proposa : " - Si jamais Renly s'en sort pourquoi ne passez-vous quelques temps tout deux chez papa et maman ? Histoire de vous retrouver." Sa proposition semblait correct. Cela semblait évident que de passer quelques jours loin de tout étaient les bienvenues. Toutefois, Renly accepterait-il suite aux récents évènements ? . La situation pour l'heure était encore bien sombre. Ce fut le troisième jour que le brun ouvrit les yeux. Loras s'était endormit par fatigue, lorsqu'il ressentit une pression sur ses mains le tiré du sommeil. Ouvrant les yeux, il pouvait à présent ressentir une douce chaleur dans son coeur il comprit que les Dieux avaient répondu à ses prières. C'est dans un élan de joie qu'il bondit au coup de son amant pour l'embrasser puis lança sous l'effet du moment : « Ne me refais plus jamais de pareilles frayeurs. »